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Fukushima on air, Jour_181_11_sept_2011, D.Martin-Borret

Projet Fukushima on air, Daniel Martin-Borret.
Mesures de bruit de fond listées jour après jour sur http://criter.irsn.fr/exercice/acteur/.
Depuis le 13 août 2011, les données exploitées proviennent de la balise 89 (Millau, en Aveyron).

Fukushima on Air, dans sa version actuellement en ligne, donne à entendre une succession de fréquences brutes qui correspondent aux mesures de bruit de fond listées jour après jour sur http://criter.irsn.fr/exercice/acteur/.

Dans une version plus aboutie, Fukushima on Air sera un espace sonore témoin, non seulement du bruit de fond, mais aussi de la propagation des rejets radioactifs. Pour cela, nous sommes en train de rechercher la source d’informations la plus pertinente, puisque l’IRSN ne communique plus aucune donnée tangible depuis le 12 septembre 2011.

Les balises relèvent 24 mesures par cycle de 24 heures ; Fukushima On Air donne à entendre 4 secondes de chacune de ces 24 mesures. Par exemple, le 20 avril à 8 heures, le bruit de fond relevé par la balise 102 était de 100 nanosievert µ.
On entend donc dans les 4 premières secondes de la séquence du 20 avril une forme d’onde simple ( sinusoïdale ) générée à une fréquence de 100 Hz.

Dans le cadre de l’enquête »Engagement, Résistance, Usage Social » initiée par la revue l’Autre Musique, sur la participation au projet de Dominique Balaÿ « Meanwhile, in Fukushima », voici les réponses au questionnaire de Daniel Martin-Borret pour Fukushima on air.

Pourquoi avez-vous choisi de participer au projet « Meanwhile, in Fukushima » ? En quoi « fukushima » est-il un événement pour lequel on peut s’engager ?

J’étais à l’hôpital entre le 9 et le 20 mars 2011. moi qui n’ai pas la TV, j’avais pris l’abonnement dans ma chambre solo. Le 11 mars, j’étais bourré d’antalgiques et de décontractants quand j’ai allumé le récepteur TV. Le réel que je voyais me clouait au lit. Il était évident que tout ça était grave, irréversible. L’événement me laissait sans voix.
Un an auparavant, j’avais eu la chance d’assister à la performance de Pascal Rueff   »l’île de T », qui immerge le spectateur dans l’univers postcatastrophe à Tchernobyl. j’ai contacté Pascal Rueff pour lui demander où la collecte des données de mesure des radionucléides était possible. Il m’a aiguillé sur le site de l’IRSN.

Daniel Martin-Borret écrit et met en ondes des formes radiophoniques courtes, qui tirent le fil de l’infra-ordinaire : Radio Campus Paris, LibéLabo, Festival Sonor, Festival longueurs d’ondes, Phonurgia Nova …

http://limagesonore.net/

Fukushima Open Sounds

Un projet artistique mené au Japon et à Fukushima par Dominique Balaÿ. A collaborative sound project reaches out to the people of Fukushima, through music, poetry and sound. contact@websynradio.fr

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