« L’ accident nucléaire survenu à la centrale de Fukushima est toujours en cours. La contamination de l’océan et des terres s’aggrave.
Nous n’avons aucune assurance sur les solutions pour y mettre un terme. Il ne s’agit pas d’une calamité naturelle. Nous devons
reconnaître que notre civilisation a causé la catastrophe. Le monde entier est témoin de ce qui se passe jour après jour à Fukushima depuis 2011 et pourtant tout se passe comme si notre mémoire était incapable de retenir les faits et les impacts pourtant tragiques. Nous devons garder en mémoire le déroulement de cette catastrophe et nous rappeler à quel point elle bouleverse notre sensibilité et notre expérience. »
Kenji Kojima
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Kenji Kojima est né au Japon, et a déménagé à New York en 1980. Il a d’abord eu une pratique de la peinture en utilisant la tempera à l’oeuf, matériau issu de l’art médiéval. Au cours des années 80, il a accueilli et peu à peu intégré dans sa pratique artistique les évolutions majeures de l’ordinateur personnel. Il a commencé à utiliser l’ordinateur pour faire des plans de sa peinture. Puis son travail a complétement bifurqué.
Il s’est lancé à partir des années 90 dans une série d’expérimentations pour interroger les relations entre la perception et la connaissance, la technologie, la musique et les arts visuels. Il a pu poursuivre ses recherches au sein du projet Rhizome développé par le New Museum de New York, toujours très actif sur la scène internationale dans le domaine des arts émergents. Kenji Kojima a commencé le projet « RGB Music » en 2007 qui propose de convertir des données visuelles en données musicales pour tenter d’explorer les relations entre les deux dimensions. « RGB Music Projects » a été exposé dans des festivals à New York, en Europe et au Brésil. « Composition FUKUSHIMA 2011 « correspond à l’un des développements du projet » RGB Musique Nouvelles 2011 « .
Les derniers projets en cours sont “CipherTune” and “Split / Merge Audio Visual”.