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» Je ne peux donner ma musique que comme une consolation, peut-être inutile, fruit improbable de l’énergie nucléaire. Une consolation pour moi, que je vous offre.
Pardonne nous, nous ne savons pas ce que nous faisons. »
P.W.
« Je pense à ceux, ouvriers, techniciens, ingénieurs, qui ont travaillé dans la fournaise, dans l’antre de l’horreur pour contenir la bête. Ils se savaient condamnés, ils avaient vu l’ innommable, ils étaient morts tout en étant vivant. Je pense à eux, ils sont comme nous, plein de contradictions, fruit de l’intelligence, recherchant un ailleurs, forcement meilleur. C’est eux, c’est nous les coupables, nous sommes tous coupables. » P.W.
Patrick Wiklacz est né en 1959.
À la fin des années 70, il tire de ses premiers synthétiseurs des sons en résonance avec ceux de la Berlin School.
Dans les années 80-90, il est électronicien et, parallèlement, critique musical pour divers magazines, éditeurs, labels : Nov’Art, Diapason, Encyclopædia Universalis, Cité Musiques, Haut-Parleur, Science et Vie high-tech, Crystal Info…
Désormais « spécialiste » du courant répétitif américain (Glass, Reich, Adams…) et de Pärt, Goubaïdoulina, Schnittke, Tavener…, il continue de composer des fresques électroniques dans un style Berlin School de plus en plus dépouillé et abstrait.
En 1998, l’évolution des technologies numériques, doublée d’une prise de conscience personnelle, l’incite à s’engager dans une démarche acousmatique plus approfondie. L’étude des travaux de Schaeffer, Bayle, Reibel… lui permet enfin de travailler indépendamment des moyens techniques d’un studio externe. Aujourd’hui sa musique est toujours influencée par les berlinois mais aussi par Parmegiani, Bayle, Dhomont, JC Eloy pour ne citer que quelques compositeurs.
En 2006, Patrick Wiklacz est l’un des colauréats du concours organisé par Radio France Multimédia, France-Musique et le label Nocturne, « Hommage à Jules Verne », qui a fait l’objet d’un livre-disque.
Sa musique est régulièrement programmée dans les émissions Électrain de nuit (France Musique), Songs of Praise (Aligre FM), Epsilonia (Radio Libertaire), Phonogène (Radio HDR). De nombreux DJ l’intègrent à leurs mix. Il travaille essentiellement pour des installations sonores (Mystic garden en 2013).
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